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Fév
28

Les chemins de Compostelle: la préparation au pélerinage (2)

Coquille St-Jacques

Sur le départ vers les chemins de Compostelle, vous avez donc votre matériel de randonnée, un sac ne dépassant pas les dix kilos fatidiques, la liste des gites et chambres d’hôtes sur votre trajet, le plan du chemin à suivre et … beaucoup de courage et d’enthousiasme??

Certains prendront en sus leurs Crédenciales », un « Carnet du Pèlerin », destiné à recueillir la collection des tampons à faire apposer dans chaque village traversé.

Au Xème siècle, les « Jacquets » étaient équipés quant à eux très simplement: un long bâton de marche et de défense auquel était accrochée la besace, des sabots ou des chaussures qui aujourd’hui nous paraitraient bien sommaires, une grande pèlerine qui servait aussi de couverture à l’étape, et un vaste chapeau à grand rebord.

Il était aussi d’usage de porter un coquillage, une « coquille Saint-jaques », comme un gage d’appartenance ou un signe de reconnaissance. D’aucuns continuent d’ailleurs de perpétuer cette tradition aujourd’hui: on retrouve ainsi souvent des coquilles Saint-Jacques sur les sacs à dos ou le long des sentiers.

En ce temps là, la nourriture dans les hospices et autres haltes était fort simple, roborative et peu variée : bouillie de seigle et d’orge au lard longuement cuite dans une vaste cuve noire au dessus de la cheminée de la salle commune sombre, du pain noir, parfois un oignon, de l’eau de la source voisine. Chacun avait sa cuillère en bois, son assiette et se servait autour de la table commune.

Souvenons-nous que la marche était alors le moyen de déplacement le plus usité: parcourir 30 à 40 kms par jour à pied était une journée normale, même si on rencontrait parfois sur les chemins de pauvres bourriques chargées, qui d’une vieille grand mère, qui d’une montagne de colis disparates…

Seuls les Seigneurs et les soldats se déplaçaient à cheval. Pour les autres, il fallait marcher.

En fait, tous ces « Jacquets » étaient portés par l’énorme élan mystique du moyen age. La vie, les risques du voyage, les intempéries, le temps qui passe n’étaient rien pour eux: seuls comptaient Dieu et son disciple Jacques.

Au XIIème siècle déjà on trouvait des  « Guides du Pèlerin» décrivant ce Chemin de Compostelle et ses principales haltes, entre Genève et Compostelle: on en a retrouvé un manuscrit… en latin!!

Je vous propose quant à moi une sélection de lectures un peu plus actuelles, tant sur l’histoire de ce pèlerinage que des guides, récits et beaux livres sur ces chemins de Compostelle afin de préparer votre pèlerinage, entre itinéraire, étapes à prévoir et haltes du soir…


A lire aussi:
Sur les chemins de Compostelle, un peu d’histoire (1)
Les Chemins de Compostelle: la Via Podiensis, du Puy-en-Velay à Saint-Jean pied de Port (3)

Fév
23

Le Chateau la Moune, près de Bordeaux

Pour une escapade bordelaise, à la rencontre des vins de Bordeaux ou de Saint Emilion, le Château de la Moune est une adresse de charme idéale pour un séjour romantique ou au grand calme. Piscine, spa et salle de fitness, cette adresse privilégiée est comme une bulle isolée du monde, entourée d’un grand parc paysagé.

Lits à baldaquin, alcôve romantique et vue sur la piscine ou le parc, ce château du 17ème siècle vous propose cinq chambres d’hôtes.

Des séjours à thème y sont organisés,  pour des escapades amoureuses ou des séjours Golf en partenariat avec le magnifique golf de Cameyrac. Et une grande salle permet d’y accueillir vos séminaires, mariages ou réceptions.

Enfin, en tant que producteur de vins le Château de la Moune organise aussi des visites de chais et de leurs vignes, ainsi que des circuits chez les producteurs de vins de la région de Bordeaux ou Saint Emilion et au musée du vin…

A voir aussi: d’autres chambres d’hôtes chez des producteurs de vins

Fév
21

Les Chemins de Compostelle: un peu d’histoire (1)

Camino Francès - Saint Jacques de Compostelle

Nos GR modernes – chemins de Grande Randonnée – nous promènent dans notre belle France, à la découverte de paysages et de monuments, mais aussi sur les pas de nos grands ancêtres. Parmi les plus connus, le Pèlerinage de « Saint Jacques de Compostelle » est un mythe qui parle à beaucoup, fait tourner la tête et relever le regard:

C’est un beau, un vrai défi dans notre monde motorisé et informatisé que de faire à pied le pèlerinage de Compostelle, en partant du Puy-en-Velay via le massif central et en direction de la frontière espagnole, par le col de Roncevaux.

En dehors du challenge personnel et physique que cela représente, c’est une manière de sortir du monde moderne, stressé et pressé. Vers le lent cheminement dans la nature, vers un but ancestral, un but de vie. Cela raccroche l’homo technicus agité que nous sommes devenus aux vrais valeurs de notre histoire, à la nature simple, belle et lente.

Le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle est né vers l’an 800, soit pour vous situer dans le temps du temps du Couronnement de Charlemagne, 3 siècles et demi après la chute de l’empire romain…

Vers l’an 800 donc, un certain Pélagius aurait découvert dans un improbable bourg du fond de la Galice, Compostelle, une tombe qu’il aurait identifié comme étant celle de l’apôtre Jacques, le frère de Jean l’évangéliste.

Est ce probable ou même possible? Peu importe en fait, car le principal pour les gens de ce temps, et pour nous d’ailleurs, c’est le résultat. En effet, les Pèlerinages font alors partie intégrante de la vie religieuse de ces temps reculés si attachants.

Une Tradition fort ancienne, antérieure à cette « découverte », faisait d’ailleurs déjà de Jacques l’évangélisateur de l’Espagne. Jacques l’apôtre était le fils de Zébédée; Il faisait partie de ce qu’on nommerait aujourd’hui le premier cercle de Jésus, les « 12 », d’où son importance dans l’imaginaire des pèlerins du moyen-âge. C’était aussi un simple artisan pêcheur avec son père sur le lac de Galilée, au nord de la terre sainte, la Palestine.

Jésus l’aurait appelé « Boanerges », ce qui signifiait  » Fils du tonnerre ». Un caractère fort, une personnalité, ce Jacques!!!

On construit donc une église pour honorer la tombe de l’apôtre, on s’agite beaucoup dans les couvents, tout cela se sait, étonne, enthousiasme, et le sentiment mystique très développé de l’époque fait le reste: Il attire des foules serrées de pèlerins de toute l’Europe chrétienne très mystique d’alors et le pèlerinage ne s’est, de fait, plus arrêté depuis.

A la semaine prochaine sur les chemins de Compostelle !


A lire aussi:
Les chemins de Compostelle: la préparation au pélerinage (2)
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Fév
16

Dormir dans un Tipi, la tête sous les étoiles !

Une soirée autour du feu de camp en pleine nature avec le vent qui souffle dans les arbres et sous les étoiles… Pour une soirée ou un week-end dépaysant avec un petit parfum d’aventure et d’insolite, plusieurs formules vous proposent des nuits en tipi en France.

En Charente-Maritime à Saint-Pierre-du-Palais, les Tipis de l’étang ont su recréer l’ambiance d’un véritable camp d’indiens, entre prairie de hautes herbes, petit bois et étang à proximité. Comme des indiens d’Amérique du nord, vous pourrez pêcher, ou partir explorer les environs (à la recherche des bisons !) à cheval ou à pied…
Pour votre confort, chaque tipi est équipé d’un plancher et de bons lits douillets.

A Saint Rémy de Provence, La villa Santa Fe et ses 2 tipis vous accueille un peu hors du temps, dans un esprit « bohème-chic » qui ne laissera personne indifférent. « Patchwork » ou « Nuage blanc », les deux tipis sont superbes, un régal de détails déco pleins de charme. Profitez du jardin et de la douceur provençale sur un transat à l’ombre du saule pleureur devant l’entrée de votre tipi, pour écouter les grillons et attendre l’arrivée des étoiles !

Enfin, à Plaine dans le bas-Rhin, 3 tipis d’hotes sous le signe du Kokopelli (symbole archi-connu de la culture amérindienne, d’un joeur de flute traditionnel)  vous accueillent dans la haute vallée de la Bruche. Feux de bois et nuit sous un tipi, avec le confort d’un vrai matelas sur un sommier en bois, vous y attendent !