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Nov
29

Le 4 et 5 décembre 2010: cap sur les Alpes à Autrans et Ugine

La neige est tombée sur les Alpes, profitez de ces manifestations prévues ce week-end pour vous mettre dans l’ambiance hivernale :

A Autrans, dans le Vercors à quelques encablures de Grenoble, le Festival international du Film de Montagne est un évènement incontournable pour les amateurs de grands espaces, de neige, de sports de glisse et haute-montagne.

Du 1er au 5 décembre, vous pourrez y voir de nombreux films de montagne du monde entier, mais aussi rencontrer des écrivains, partager un verre dans un « camp de base » reconstitué au cœur d’Autrans… Et pour les plus sportifs, il y a aussi la Festi-trail, une course de cross hivernal histoire de se mettre en jambe !

Et pour les amateurs de jeux en tout genre, en Savoie Ugine propose ce week-end le 15ème festival du jeu et du Jouet: samedi 4 et dimanche 5 décembre, grands et petits pourront venir tester les jeux et jouets d’une soixantaine d’exposants: jeux de société, jeux de construction ou de stratégie, jouets en bois

Cette manifestation se veut inter-générationnelle et a pour but de promouvoir les valeurs du jeu: créativité, bonne humeur, stratégie, convivialité… L’entrée coute 2 euros, mais c’est gratuit pour les moins de 4 ans.

Nov
24

L’Ardèche et Le Vivarais, de Privas à Aubenas

Nous partons de Valence par la N 86 vers le sud. Nous longeons le Rhône, somptueux et bridé par une succession de barrages qui calment son cour fantasque.
A Beauchastel, prenez soin de passer par le centre du village pour y admirer les maisons décorées d’une multitude de fossiles, très abondants dans la région.

endorfine

A Le Pouzin, on tourne a droite le long de la rivière en direction de Privas. Une succession de villages bien calmes, l’Ouvèze a ici une bien jolie vallée.

On atteint Coux en peu de temps. Arrêtez-vous un moment: le village isolé sur un piton est plein de charme. A coté se trouvent les grottes de la Jaubernie, refuge des Protestants pendant les guerres de religions.

Nous voici à Privas, Préfecture de l’Ardèche. C’est la patrie d’une gourmandise fameuse, les « Marrons Glacés ». Profitez de votre passage pour en faire provision pour les fêtes de fin d’année qui approchent!!!!
Puis allez faire un tour en haut de Privas au « Mont Toulon ». Vous y trouverez un point de vue splendide sur le Bassin Privadois, un « Dyke » volcanique de toute beauté.

La route continue et passe à coté du Veyras, lieu ou était produit un bon vin pour la table de Louis XIV !!!!

La route vous amène jusqu’au Col de L’Escrinet. Au nord comme au sud, le panorama vaut le déplacement: C’est aussi un lieu de passage des oiseaux migrateurs… et, bien sur, des chasseurs d’oiseaux migrateurs!!

La route serpente à la re-descente; faites le détour vers Vals les Bains, une ville d’eau aux parcs magnifiques, avec une source éruptive qui se réveille toutes les six heures! A voir!
Vous terminerez votre périple à Aubenas, dont le château et la vieille ville méritent une visite.

Et puis, comme la vallée de l’Ardèche et Ruoms ne sont pas loin, vous aurez le choix entre de nombreux Gites et chambres d’hôtes pour y faire étape.

A la semaine prochaine.

Nov
22

Un gite écologique en Moselle

Stéphane Hurth nous présente son Gite écologique situé à Homert en Moselle, qu’il a voulu « assez simple pour des questions d’accessibilité architecturale et surtout… de coût ».

Quelles étaient vos motivations pour cette construction écologique ?

Le Gite Écologique en Moselle est né d’une volonté de faire partager l’idée, que modernité, santé et équilibre naturel pouvaient rimer ensemble.
J’ai commencé à me sentir concerné par l’écologie il y a quelques années lors de la construction de ma propre habitation. J’ai pris conscience que nos habitats devaient faire partie d’un écosystème, et non être une tâche au milieu de certains principes de vie.
Me sentant fermement concerné par la modernité et la culture, m’est venue l’idée de concilier ces deux aspects à certains principes naturels.
Je suis par ailleurs un fan de l’architecte U.S Frank Lloyd Whright, père de l’architecture intégrée… qui disait « le terrain doit être plus beau après qu’avant« , ce qui place la barre plutôt haut.

Concrètement, parlez-nous des matériaux et techniques que vous avez utilisés, ou aménagements spécifiques mis en place ?

Le projet a été prévu pour être implanté dans un petit bois ou seul les arbres gênant la construction ont été abattus. L’assise de la structure a été faite avec des plots de pierre de grès (d’une carrière proche), et la structure ainsi que les finitions (bardage intérieur et extérieur) ont été réalisés avec un bois non traité, naturellement résistant, et provenant du secteur (douglas et mélèze). De nombreux espaces vitrés ouvrent sur la nature, permettant également au soleil d’entrer. Un petit mur en brique a été aménagé derrière le poêle à bois afin de stocker la chaleur pour la nuit. Les toilettes sont des toilettes sèches à déshydratation, et l’assainissement des eaux usées se fait par un filtre de roseaux. Le traitement des boiseries intérieures a été réalisé avec des produits biologiques, donc neutres pour notre santé. L’électricité est blindée afin d’éviter les champs électro-magnétiques, reconnus aujourd’hui comme pouvant causer des perturbations hormonales. L’isolation est en laine de bois. Enfin lors de l’implantation du gîte, l’idée était de le « poser » dans un endroit propice au repos.

Quels sont les motivations et retours des personnes qui séjournent dans ce gîte ?

L’aspect visuel et apparemment confortable du gîte semble avoir un grand impact, la curiosité également et bien sûr les convaincus du bien-fondé de la démarche. Les gens se reposent, y sont -à priori- bien avec un petit bémol pour les toilettes sèches qui ne fonctionnent pas aussi bien que je le souhaiterais.

Ces aménagements ont-ils représenté un surcoût important par rapport à une construction plus traditionnelle ? Avez-vous bénéficié de subventions ?

Il y a eu un surcoût certain (je n’ai pas fait le calcul exact, d’autant que les critères de construction ont beaucoup changés), mais ce surcoût n’est en fait qu’un rééquilibrage par rapport aux prix réels. Aujourd’hui beaucoup de prix ne sont pas en lien avec l’impact environnemental des produits fabriqués. Et oui j’ai bénéficié d’une belle subvention pour le côté bio-écologique et peut être aussi pour le côté un peu haut de gamme (même si les prix de location ne le sont pas).

Des projets pour le futur ?

Devant le succès de ce premier gîte, un autre gîte est en gestation dans une architecture toute différente, ainsi que l’implantation de deux habitats nomades ronds (yourtes). Et ce toujours dans le même esprit : beauté, culture, nature et confort peuvent rimer ensemble.
Vous pourrez suivre l’évolution des constructions sur la page facebook « gîte écologique en Moselle ».

Merci à Stéphane Hurth pour toutes ces informations !

Retrouvez + d’informations sur ce Gite écologique en Moselle sur MonEscapade !

Nov
17

La Réunion, de Bras Panon au cirque de Mafate

Si en métropole c’est bientôt l’hiver, à la Réunion les saisons sont inversées et c’est l’été qui s’annonce. Je vous emmène donc en balade dans ce petit bout de France aux antipodes, visiter les fabuleux Cirques qui font le bonheur des randonneurs réunionnais.

Nous partons de la place gaie et fleurie de la Mairie de Bras-Panon, plantée de ces singuliers «palmiers bouteilles». Cette petite ville dispersée dans d’immenses plantations de canne à sucre regarde vers l’océan indien, à l’est. La chaleur moite des tropiques est déjà pesante. Deux mignonnes petites filles rieuses vont à l’école, chargées de gros cartables multicolores.

La gorge encaissée qui mène au cirque de Salazie tortille et s’insinue en longeant la rivière du Mat. Les roches noires volcaniques rendent le paysage sévère. De chaque coté, la montagne très abrupte laisse échapper des cascades miroitantes comme des voiles de mariées.

A Salazie, nous sommes au milieu d’un immense cirque, le cratère effondré et chaotique d’un ancien volcan. Des villages minuscules -les « ilets » – sont éparpillés sur les rares plates-formes disponibles pour cultiver le chou-chou, les lentilles, le cresson, ou pour élever dans la cour de la « case » quelques poules…
Les ilets ont des noms chantants: mare à poule d’eau, le bélier, bois de pomme, le butor!

Nous voilà en haut, sur la crête du volcan. C’est le « col des bœufs », la fin de la route. De l’autre coté, un deuxième cirque, sauvage, magnifique… mais sans accès routier !!! C’est « Mafate », le royaume des randonneurs, le début du monde sauvage.

Il fait frais ici; nous sommes à plus de 1000 mètres. Le paysage est primaire, brutal; montagnes en pointes de couteaux, gorges profondes, minuscules villages perdus. Des falaises cyclopéennes entourent le cirque, comme une immense marmite de géant. Là, l’improbable forêt de fougères arborescentes et de tamarins tordus nous transporte aux premiers temps de la terre.

Notre chemin de randonnée, admirablement entretenu par l’ONF local (il y a même de longues enfilades de marches d’escalier!!) nous conduit en deux heures de marche au village de « La Nouvelle ». Sur un petit plateau entouré de gouffres, quinze « cases » dispersées, colorées, montrent leurs jardins fleuris. Ici, on produit son eau chaude et son électricité avec des panneaux solaires sur toutes les toitures. Pas de route, donc l’approvisionnement en nourriture et l’évacuation des ordures se font … par hélicoptère!!!!

Le cirque de Mafate est le paradis de la grande randonnée pédestre. Les balades au milieu de cette nature brute, un mélange d’eau vive qui éclate, de rochers noirs, de volcan bouleversé éteint depuis peu, de forêt primaire, tout cela est une expérience rare. On randonne d’ilet en ilet, parmi des paysages de création du monde: Marla, Aurère, ilet à malheur, roche plate, piton des calumets,…
Les chemins sont rudes, jamais plats, mais quelle nature… !!!!

Le soir, épuisés et ravis, les yeux plein de merveilles, nous quittons cette nature vierge pour notre gite qui bruisse de groupes de marcheurs chaleureux, joyeux, bavards et enthousiastes.
Le repas se fait autour de la grande table commune. Après le célèbre Punch créole, notre hôte nous sert un délicieux « carry canard » au riz blanc, du « gratin chou-chou », suivi par un « gâteau patate » doré, gouteux. Mémorable!!
La nuit sera courte, mais douillette dans nos chambres à lits superposés. Un petit air de chambrée de pension… On voyage aussi dans le temps!!!!

A très bientôt pour la suite de cette balade réunionaise !

+ d’infos sur l’ile de la Réunion