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Nov
14

En balade à Lyon et vers les Aqueducs de Chaponost

Par un beau dimanche de Juin à Lyon, la ville est vide, presque silencieuse. Peu de voitures, les moineaux volettent en paix dans les squares.
Nous descendons la rue de la République, magnifique voie qui arrive aux quais du Rhône et traverse la presqu’ile pour voir, depuis les bords de la Saône, la Basilique de Fourvière.

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Cette Basilique qui surplombe tout Lyon est formée de … deux basiliques posées l’une sur l’autre.
La « crypte » du bas est un beau bâtiment, moins visité par les touristes, plus intime qu’au dessus. Elle est fraiche et accueillante, mais plutôt plus fonctionnelle que belle.
Au dessus, la Cathédrale présente ses plus beaux atours : des mosaïques recouvrant les murs et les voutes, de la lumière, de la solennité.
J’ai passé toute une heure à contempler ces mosaïques, à visiter les lieux anciens évoqués avec magie, à admirer ce travail de bénédictins : un kilomètre carré de mosaïques polychromes faites avec des morceaux de céramiques de 1 cm2 !!!
Mais la principale attraction du lieu reste la magnifique vue sur Lyon depuis les terrasses et les jardins qui entourent la basilique. Il faut flâner dans les roseraies, parmi les plantes odorantes, les kiosques, les chemins qui descendent vers la Saône et la cathédrale Saint Jean, superbe bâtiment roman. Par grand beau temps, le regard ne s’arrête que vers le Mont Blanc.

Nous quittons la ville de Lyon vers l’ouest par de petites routes bordées d’arbres. Succession de petits villages de campagne, colorés et souriants. Les collines sont douces, fleuries. Des Gites se proposent pour profiter de l’endroit.

Chaponost est un beau village. Surplombant la vallée au dessus de Lyon, des collines y ondulent avant la grande ville.

Au milieu du village, des vestiges d’un immense aqueduc romain. Il y a 2000 ans, il transportait l’eau depuis les contreforts du massif central vers la grande ville romaine qu’était alors Lyon. L’ouvrage semble si présent qu’on se prend à se demander si de l’eau s’y écoule encore.
Il est construit de pierres noires, de stuc ocre et de briques. Les arches majestueuses, solides et fières malgré le poids des années, longent doucement la prairie sur deux kilomètres.
Arrivé en bord de colline, l’aqueduc semble se terminer par un ensemble monumental qui m’intrigue: une sorte de bac de rétention suspendu, puis une pente vers le vide, comme un improbable tremplin de saut à ski.
Ce sont en fait les restes du départ d’un immense siphon qui transvasait l’eau à l’aide de tuyaux en plombs. L’eau ainsi canalisée descendait la colline, passait la rivière au fond de la vallée, puis remontait la colline en face ; là, elle approvisionnait un deuxième bac de rétention, avant de continuer sa route vers Lyon !!!
Les exploits hydrauliques des romains étaient vraiment … modernes !!!

A bientôt pour une autre balade dans notre belle France…

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